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La médecine vasculaire s’intéresse aux pathologies des vaisseaux sanguins et des vaisseaux lymphatiques[1]. En effet, les médecins spécialisés dans cette discipline sont amenés à traiter des malades atteints d’anévrysmes, d’artériopathie, d’insuffisance veineuse, de troubles microcirculatoires, ou d’ulcères[2], en agissant de concert avec leurs confrères généralistes, diabétologues, internistes neurologues, néphrologues chirurgiens ou encore cardiologues.

 

La Clinique du Mousseau (Évry, Île-de-France) a vu son équipe s’étoffer en ce début d’année avec l’arrivée du docteur Gabriel Knafo. Médecin vasculaire, il rejoint ainsi l’angiologue[3] déjà présent pour assurer les consultations du lundi au jeudi, complété par un créneau « bloc opératoire » le vendredi matin pour de la phlébologie interventionnelle[4].

 

Une profession à la croisée de plusieurs disciplines

 

Dans la majorité des cas, la médecine vasculaire va permettre de traiter et de prévenir des affections traitées en commun avec d’autres spécialités. « En tant que médecins vasculaires, nous avons un rôle important dans le traitement de toute anomalie vasculaire au stade le plus précoce possible », explique le Dr Knafo. Globalement, quatre types de patients se présentent à lui :

-les personnes ayant des facteurs de risque cardiovasculaire (hypertension, tabac, cholestérol, âge, diabète…),

-les patients avec un problème bien défini (douleurs à la marche, oedeme, vertiges),

-les patients qui ont des signes visibles (varices, œdèmes),

-les patients présentant un anévrysme, un artériopathie des membres inférieurs ou encore les personnes présentant des pathologies microcirculatoires ou maladies de système avec atteinte vasculaire[5].

« Il existe plusieurs raisons de venir nous consulter. Notre spécialité révèlera souvent l’origine d’un symptôme ou montrera les conséquences sur les vaisseaux d’une autre pathologie que le patient aura développé », explique le docteur. Selon le cas qui se présente, un echodoppler[6], un traitement médicamenteux ou encore l’orientation du patient vers un confrère, pourra être envisagé.

 

Le parcours patient en médecine vasculaire

 

Dans la plupart des cas, les patients qui viennent en consultation ont été orientés par leurs médecins (pour le dépistage d’une pathologie) ou bien ressentent une douleur qui les a encouragés à consulter.  « Nous recevons également les patients opérés, qui ont eu des pontages[7]. Ils nous sont adressés systématiquement pour que l’on vérifie la perméabilité de ce pontage. Nous avons aussi des patients qui sont dialysés sur fistule[8] : nous les examinons avant, pour faire une cartographie de leurs veines et après, pour assurer le suivi », détaille le Dr Knafo.

 

Parmi les interventions les plus fréquentes, les ablations endo-veineuses par laser ou radiofréquence[9], afin de prendre en charge les insuffisances veineuses. Les patients vont tout d’abord être reçus en consultations puis le traitement et éventuellement l’intervention seront envisagés. « Pour éviter au maximum toute affection du système vasculaire, il est important de limiter l’étendue des facteurs de risques cardio-vasculaires et de réaliser un dépistage. Un traitement médical optimal, une alimentation équilibrée et une activité physique sont aussi vivement conseillées… Pour être en bonne santé de manière générale ! », rappelle le spécialiste.

 

Avec des plages de consultations du lundi au jeudi toute la journée, une plage de bloc opératoire le vendredi matin, ainsi qu’un projet de centre de cicatrisation le Dr Knafo va permettre d’augmenter la capacité de prise en charge des patients au sein de l’hôpital.